Vous trouverez ci-après une photo de ma pêche du jour : 5 minutes chrono sans fouiller sur 8 mètres de berge. C’est ce que j’ai donc trouvé au bout de mon jardin dans notre rivière Ecole.
Le plat à four fais partie de la pêche et la lampe halogène aussi… On ne peut pas dire que cela ait échappé des mains moites d’un imprudent non ?
Je suis triste et en colère. Notre planète meurt.
Aucune ou si peu de prise de conscience.
Aucune ou si peu de protection de notre environnement.
Aucunes ou si peu de lois réellement courageuses et contraignantes en faveur de notre environnement et non pour protéger notre économie.
Oui la Covid occupe tous les esprits. Oui elle cause des pertes douloureuses… Mais rien à côté de ce que nous coûtera la destruction de notre environnement. Et quand je dis « nous », je pense surtout aux générations futures !
Triste je suis. En colère je demeure. Mais combatif je serai.
Réveillons nous ! On voit l’iceberg arriver (s’il en reste encore un…) nous devons changer de cap.
Les actions ATA (Association Terre d’Avenir) dont je fais partie reprendront en septembre : vous êtes les bienvenus.
Je reviens vers vous après un petit temps d’absence mais c’était pour la bonne cause. En effet, je viens d’obtenir un CCP de permaculture (Certificat de Conception en Permaculture) après 15 jours de stage et un beau mémoire à rédiger…
Ce certificat me permet de donner des cours d’initiation à la conception permaculturelle et des formations courtes sur divers sujets passionnants : les arbres, les méthodes de cultures naturelles, le sol, les flux et surtout de concevoir des design de lieux !
Si pour vous les mots « permaculture » et « design permaculturel » ne vous disent rien : rassurez-vous : je les détaillerai dans un prochain article et pour ma part ce n’est que du bonheur à partager !
Je proposerai bientôt ces stages et cours via ce site, alors à très vite et passez le message !!
Parce qu’ensemble on est plus fort… Les acteurs de l’enseignement au développement durable en Île de France se sont regroupés autour d’un réseau de plus de 100 structures dynamiques et volontaires.
Enseigner au plus grand nombre les valeurs du développement durable, échanger sur les bonnes pratiques, se soutenir : autant de notions qui sont portées par ce réseau et votre humble serviteur.
Allez faire un tour sur leur site : des idées à foison que certains politiques devraient suivre si l’on veut laisser un avenir à nos enfants…
Cela fait des années que je me suis créé, dans ma petite tête, un conte qui résume ma pensée face à notre société un peu folle. Je me permets donc de le partager avec vous, j’espère qu’il vous parlera comme pour moi…
Il était une fois (cela commence toujours comme cela un conte non ?), une petite fille qui vivait près d’une superbe forêt. Des arbres centenaires donnaient ombre et gîte à toute une faune multicolore et variée. Oiseaux, mammifères, plantes parfumées, fleurs de toutes tailles et de toutes espèces. Bref, un petit paradis, une sorte d’Éden qui ne manquait de rien et se suffisait à lui-même. Cette petite fille habitait avec son papa dans une belle cabane en bois (cela fait cliché mais bon, j’aime bien les cabanes en bois…) et ce dernier l’aimait plus que tout. Elle était sa raison de vivre, son moteur pour avancer. Ce papa aimant exerçait le métier de bûcheron et chaque geste, chaque labeur n’avait qu’un seul but : élever sa fille du mieux possible et lui apporter tout ce dont elle aurait besoin pour un avenir meilleur. Cette forêt qui leur apportait gîte, couvert et bonheur de vivre, recelait en son sein une variété rare de bois d’une couleur extraordinaire. Très prisée des riches individus habitant notre petite planète. Chaque jour de dur labeur pour notre papa aimant était consacré à préparer l’avenir de sa fille. Chaque arbre abattu n’avait qu’un but dans son esprit : la rendre heureuse, lui apporter tout ce dont elle aurait besoin pour vivre… Les journées défilèrent, les mois s’évanouirent , les années filaient aussi vite que la forêt disparaissait… D’un havre de paix foisonnant de vie et de couleurs vint un désert vide et monotone. Les chants d’oiseaux appartenaient à un passé révolu absorbés par la mélopée sinistre des tronçonneuses affamées. Puis un jour, en rentrant de son travail, le papa aimant avait un cadeau des plus précieux à offrir à sa fille. Un bien devenu si rare, que seule une vie de dure labeur avait permis son acquisition. Il avait fallu dépenser une petite fortune en beaux billets de banque pour le posséder. Ce n’était pas donné à tout le monde. Quelques rares personnes en ce monde en possédaient : souvenir d’un passé que ne connaîtront jamais les générations futures. Ce bien si merveilleux était un arbre ! Oui, un arbre. Mais fragilisé par ce monde devenu toxique et désert, il devait être conservé dans une bulle protectrice avec une atmosphère régulée où lui étaient distillés les éléments nutritifs de base et un air filtré. – « Tiens ma chérie, voici le plus beau cadeau qu’un père puisse faire à son enfant, le résultat de toute ma vie de travail, je voulais t’offrir le meilleur, te rendre la plus heureuse et voici ce superbe arbre si rare et précieux !! » – « Mais papa, cette richesse que tu crois m’offrir, nous l’avions au centuple avant et ce, sans avoir besoin de tout détruire pour l’obtenir ! Elle était présente, pour tous et nous apportait joie et bonheur ! Pourquoi avoir tout détruit pour s’offrir ce que nous possédions tous avant ? Pourquoi détruire notre planète pour amasser de l’argent, qui lui, est virtuel ! Seul l’Homme le voit comme ayant de la valeur… ce papier inerte qui nous détruira tous… On exploite la nature et ensuite se l’approprier pour soi seulement alors qu’elle est là, présente pour tous et gratuitement ? Pourquoi papa ? Pourquoi ? » Il faut que l’homme arrête cette folie de vouloir gagner de l’argent en détruisant notre Terre et de dépenser encore plus d’argent pour tenter de la sauver ! Allons planter ton arbre papa. J’espère de tout cœur qu’il pourra pousser, et faire comprendre aux générations actuelles que les générations futures les jugeront plus sur ce qu’il restera de nature plutôt que d’argent sur un compte en banque… »
Crise sanitaire, crise économique, crise sociale : on n’entend plus que ces mots, angoissants, déprimants, stressants. L’impression est grande que nous ne savons pas où va « l’avion France ». Pour beaucoup, cela fait un moment que le cap est perdu et que nous volons les yeux bandés. Pour d’autres dont je crains faire partie, il n’y a plus de pilote dans le cockpit et ce depuis près de 50 ans.
Nous avons tous la tête remplie par ces soucis et c’est normal. Beaucoup ont perdu un être cher et beaucoup plus risquent de perdre emploi, donc revenu, donc incertitude… Cette crise ou plutôt ces crises nous montrent à quel point notre système est fragile, et qu’il est comme un château de cartes qui au moindre coup de vent va s’écrouler. Si cette « multi-crise » est ravageuse, je suis vraiment inquiet quant à l’impact de la plus grosse crise qui attend l’Humanité et que nos dirigeants et bon nombre d’entre nous semblent ignorer (ou font semblant d’ignorer ?) : la crise environnementale. C’est la grande oubliée et ce jusqu’à nos comportements constatés au moindre « déconfinement » : consommer, fêter, voyager bref… vivre au sens le plus « communément admis », mais l’addition sera encore plus lourde que ce que nous vivons. Pourtant nous la subissons cette crise « environnementale » et ce, depuis des années. Mais l’Homme a cette « fabuleuse faculté » d’adaptation. C’est le syndrome de la grenouille :
Plongez une grenouille dans une eau bouillante : elle aura une réaction de survie immédiate : sortir de l’eau et faire baisser la température.
Plongez la même grenouille dans une eau froide et augmentez doucement la température… Elle se laissera cuire et ne réagira pas car l’évolution est lente.
Nous vivons la même chose avec notre environnement : il se dégrade, mais à l’échelle de la durée de vie d’un Homme, nous ne nous en apercevons pas… nous croyons avoir le temps, que cela n’est pas si grave. Il serait très important que la Planète ne soit pas la grande oubliée… Production de plastiques record, masques jetables qui volent dans toutes les directions et atterrissent dans chaque caniveau, chaque chemin… Je fais un vœu pour cette fin d’année : que cette crise remette l’Humanité sur les bons rails et qu’elle oublie enfin qu’une croissance infinie dans un monde fini est la pire des conneries…