Savoir reconnaître les plastiques

Le plastique, c’est dramatique pour notre environnement mais également pléthorique dans ses variétés : une vraie jungle où les appellations diverses, les composés nombreux et les allégations parfois trompeuses mettent notre esprit à mal.

Voici donc un petit lexique qui pourra vous aider à choisir (je me répète je sais, mais : le véritable pouvoir de changement est dans nos choix, uniquement dans nos choix !)

Allez, on y va, accrochez-vous, coupez la radio, concentrez-vous car c’est… Vaste mais simple une fois lu cet article… 😉

Si on doit privilégier un plastique, il devra être compostable en conditions naturelles. Si possible biosourcé mais à partir de matières premières non-alimentaires…

Attention au terme « bioplastique » : (ahhhh le terme bio est bien malmené par nos « marketeurs ») : cela regroupe des plastiques qui peuvent être :

  • Biodégradables mais pas biosourcés
  • Biosourcés mais pas biodégradables
  • Les deux à la fois

Son origine :

Plastique biosourcé (amidon thermoplastique, bio PE (polyéthylène), bio PET (polytéréphtalate d’éthylène)… (oui je sais ces termes barbares sont rebutants hein ? Et pourtant on ne se pose jamais la question quand on les utilise, quand notre nourriture nage dedans et même quand on en avale (quasi tous les jours…), plastique issu de ressources renouvelables comme le sucre, l’amidon de maïs, la fécule de pomme de terre, les algues. La matière renouvelable est souvent mixée à des molécules issues du pétrole. En France, la loi oblige les fabricants à utiliser 40% de biosourcé pour les sacs de fruits et légumes. Mais un plastique biosourcé n’est pas forcément biodégradable.

Bref, emmenez vos sacs en tissu ou cabas de grand-mère…

Plastique recyclé : composé en partie ou totalité de matière recyclée mais n’est dès lors plus recyclable à l’identique…

PHA (poly-hydroxy-alcanoate) : obtenu à partir de polymères microbiens, biodégradable en conditions naturelles.

PLA (acide polyactique) : fait à base d’acide lactique fabriqué par des microbes, se dégrade dans des composteurs industriels (à plus de 60°C) mais pas en conditions naturelles.

Ses additifs :

Plastique « oxodégradable » : plastique auquel on a ajouté des additifs pro-oxydants pour accélérer sa fragmentation au contact de l’air ou de la lumière jusqu’à devenir invisible à l’œil nu. Il se transforme plus vite en micro et nano-particules mais les organismes ne savent pas les dégrader…

Sans BPA : garanti sans bisphénol A (un énième perturbateur endocrinien : rappelez-vous l’affaire des biberons…). Mais (et oui il y a un mais…) du bisphénol P ou S (la même m….) peuvent être présents !!!! On se fout de nous…

Sa disparition :

Plastique « recyclable » : (notez bien les guillemets !) matériau qui après avoir été fondu fourni une nouvelle matière plastique. Mais (encore un…) un plastique recyclable ne sera pas recyclé si les filières de collecte ou de recyclage n’existent pas ! De plus la matière obtenue est de moins bonne qualité.

Le type de plastique qui compose nos objets est indiqué par un chiffre inscrit dans un triangle. En France, seuls le PET (chiffre 1) et le PEHD (chiffre 2) sont recyclables. Mais il ne seront que rarement utilisés pour des emballages alimentaires.

Plastique biodégradable : capable de se décomposer sous l’action de micro-organismes (bactéries, champignons…) pour simplifier sa structure et se convertir en un temps raisonnable (en mois) en eau, CO2 et méthane CH4 et en sous-produits non toxiques pour notre environnement.

Plastique compostable : selon le règlement européen, est considéré comme tel un plastique se dégradant en moins de six mois dans un composteur industriel (supérieur à 60°C) et avec une humidité contrôlée… On oublie le fond du jardin.

Plastique compostable en conditions naturelles (donc biodégradable au sens strict) : se dégrade en quelques mois au fond du jardin par exemple.

Plastique durable : intègre un cycle biologique naturel d’une durée compatible avec l’activité humaine (donc assez rapide, n’est-ce pas messieurs les industriels…) prévenant ainsi toute accumulation de fragments persistants. Sa matière est naturellement biodégradée par des processus physico-chimiques et biologiques, dans les sols. Les végétaux réassimilent par photosynthèse les éléments de base pour produire une nouvelle matière organique.

Alors ? On y voit plus clair ?

Mais si ! Pour résumer : on achète un minimum de plastiques car de toute façon c’est pas le top. Si on a pas le choix, on prend du PET ou du PEHD (les seuls recyclés chez nous…) et si on veut aller plus loin on prie pour que les industriels privilégient les plastiques durables (mais comme c’est plus cher, parce que peu utilisés…).

Nous pouvons donc choisir, ce n’est pas simple mais chaque plastique produit finira immanquablement par se fractionner en nano-particules persistantes dans notre environnement, notre corps et la vie de nos enfants, sans parler des générations à venir… C’est une question de temps, mais c’est la réalité.

On leur doit un meilleur héritage que cette future pandémie non ?

On a le choix et ça, c’est positif ! Choisissons juste !

Article inspiré par un livre à lire absolument :

Plastique : Le grand emballement de Nathalie Gontard et Hélène Seingier aux éditions Stock. Il devrait même être remboursé par la sécu tellement c’est intéressant !!! (mais bon là…)

Noël blanc

Cette année, nous avions déjà choisi de ne pas acheter de nouvelles décorations de Noël. Autant dire qu’avec le second confinement, il n’y aura eu aucune tentation!

Pour retrouver la magie de Noël, nous avons donc cherché un peu d’inspiration sur internet, et nous avons surtout fouillé dans le garage. Un peu de peinture, un vieux bonnet, une chaussette orpheline, un morceau de polystyrène, quelques bûches…et voilà !

Réduire nos déchets : facile ! L’ exemple de la gourde de compote

Nos poubelles ont une indigestion d’emballages en tout genre et la nature n’en peut plus… Faute de temps, d’envie, de connaissance : les raisons sont multiples et on arrive toujours à justifier l’achat de ce futur déchet qui en France pour une grande majorité sera… incinéré ou enterré.

Mais ce n’est pas une fatalité et comme je vous le dis depuis le début : on a le choix et les grands changements qui doivent être opérés passent par une multitude de gestes simples.

L’exemple de la fameuse gourde de compote (ou autre yaourt, boissons). Pratique est bien son seul avantage. On le glisse dans le sac pour le goûter des enfants ou la pause en randonnée.

Oui mais à part le côté pratique et bien… Rien d’autre ! Plus cher, plus polluant et j’en passe. Composée de plusieurs couches de matière, elle est NON RECYCLABLE. Elle finira donc brûlée ou enterrée… On en consomme des millions et cette avalanche de plastique, d’aluminium qui vide notre porte-monnaie et qui nuit à notre environnement, est pourtant aisément évitable !!

Je vous le répète : on peut continuer à vivre et sans changer grand chose. C’est pourtant révolutionnaire dans les conséquences.

Alors dans le cas de cette plaie pour notre planète, voici une solution alternative :

La gourde réutilisable. Lavable, hygiénique, passe même au lave-vaisselle. Elle peut contenir ce que vous voulez. Vous avez donc la liberté de changer son contenu à l’envie. Acheter des gros pots en verre et les remplir quand vous voulez, mettre vos propres réalisations (ahh la compote maison…). Vous pouvez même y inscrire le nom du propriétaire.

Je vous recommande la marque Squiz qui est très fiable.

https://shop.squiz.co/

Économique, écologique : c’est un bon compromis. Le premier pas vers une bonne prise de conscience. Le temps joue contre nous pour la préservation de notre planète mais cette solution est à la portée de tous.

Enfin la meilleure solution sera évidemment d’éviter le moindre déchet et pour ce faire un changement d’habitude est nécessaire : privilégier le pot en verre. Moins pratique, plus lourd et fragile mais : sans reproche écologique

Prenons-nous par la main !

Je me posais une question toute bête :

Pourquoi les commerces de centre ville et les petits commerçants, les petites boutiques tenues par des personnes physiques, réelles, proches de nous (habitant à côté de nous, peut-être faisant partie de notre famille, un ami etc…) étaient en train de crever ?

Cela fait des années que cela dure et le constat alarmant n’a pas attendu le Covid : les centres ville meurent et n’y fleurissent que des banques, des agences immobilières. Ces commerces sont également importants mais question ambiance et vie de village : on peut mieux faire et un ou deux suffisent…

Mais alors, la faute à qui ? Où est le grand méchant loup qui mange nos commerces de proximité et qui transforme tristement notre pays ?

La grande distribution !! Amazon et cie !! Internet !! ouhlala doucement, c’est un peu facile comme réponse non ?

Je poserai donc une autre question : Qui achète auprès de ces géants (devenus géants je devrais dire) ? Qui leur donne ce pouvoir ?

La réponse est claire, connue de tous et on se la cache car, oui, au fond on a un peu honte ! On se sent un peu responsable mais on préfère penser que le voisin est pire quand même…

Nous sommes responsables et nous seuls.

Attention, je précise que ce blog a pour raison d’être de guider vers une écologie optimiste et c’est le cas ! Car bien sûr on peut changer les choses !

L’attrait de ces géants du net est indéniable : c’est plus rapide, plus simple, moins cher (cela dépend pour quoi) alors pourquoi se priver ?

En plus on nous infantilise à outrance maintenant on parle de faire interdire le « black friday » pour ne pas pénaliser les petits commerçants. D’accord mais au lieu d’attendre que ce soit encore un énième texte, une énième loi qui nous y oblige… On pourrait peut être décider de nous-mêmes de ne pas y participer non ?

Et puis on est tous un peu schizophrène quand même car on déplore la fin des commerçants locaux, les difficultés de petites boutiques, et en même temps on achète ailleurs.

La solution écologique et durable que je préconise est la suivante : comme pour l’achat d’un livre dans un article précédent, faisons tous un peu l’effort de voir ce que l’on pourrait acheter au petit commerçant d’en bas. On commence avec un article, on n’abandonne pas tout d’un coup mais déjà on amorce la réflexion.

Car on ne peut pas déplorer que des milliers de gens tombent dans la misère et continuer à ne rien changer encore longtemps. On a tous un super pouvoir : le choix. Choisir de privilégier le local, le saisonnier, la personne vivante en face de vous qui a aussi une famille à nourrir…

En ces temps difficiles pour tout le monde, on peut changer beaucoup de choses. Commençons par ce premier pas, je suis certain que l’on peut tous faire un effort.

Prenons-nous par la main !

Parler c’est bien, agir c’est mieux.

Petite réflexion d’un dimanche soir : lassé d’entendre les médias nous démoraliser, lassé d’écouter un gouvernement dépassé, lassé que l’on nous prenne pour des enfants à qui l’on doit tout dire, tout expliquer, lassé de se faire culpabiliser, j’ai décidé de pousser mon petit « coup de gueule » :

Pour prendre l’exemple de la polémique (une parmi tant d’autres) sur les petits libraires obligés de fermer boutique en privilégiant les grandes surfaces qui avalent tout et donnant (suite aux nouvelles dispositions interdisant ces dernières de vendre des livres) comme grand gagnant les Amazon et autres géants gavés de milliards d’euros.

Voici donc un conseil écolo, de bon sens, pas très compliqué et qui montre que, oui, nous sommes grands et décidons du monde que nous voulons transmettre à nos enfants :

  • Regardons le numéro de son libraire du coin et Commandons-lui les livres pour aller les chercher plus tard,
  • Attendons sa réouverture si possible (après tout ce n’est peut-être pas à la minute),
  • Allons sur des sites comme www.librairiesindependantes.com qui regroupent les petits libraires.

Bref, c’est accessible à tous, c’est plus local et les petits commerçants arrêteront d’agoniser. Car oui, si nos petits commerces meurent, s’il faut faire 20 bornes pour faire ses courses et si les Amazon et Cie se « gavent » outrageusement… c’est bien « grâce » à nous et à notre argent.

Nous avons le pouvoir de choisir, c’est un super pouvoir… Plus fort que Spiderman et Superman réunis. Faisons le choix, dès que nous le pouvons, du monde que nous transmettrons. Ce n’est pas toujours simple, ni possible à chaque fois, mais de temps en temps : nous le pouvons tous. Commençons par un livre et le reste viendra !

Donnons-nous cette chance de ne pas subir. Le premier pas est celui qui compte le plus. Allez, lançons-nous !

Le local c’est l’idéal !

Le local c’est idéal et sans emballage c’est phénoménal (essayez de relire cette phrase avec l’air de la fameuse chanson « le plastique c’est fantastique »de Elmer Food Beat qui pour l’anecdote a recomposé son tube en « le plastique c’est dramatique » !!)

On le sait : les emballages dévorent nos poubelles et l’indigestion est de plus en plus visible quand on voit les contenants sortis pour le ramassage…

Trop de plastiques, de polystyrène et autres films alimentaires. Nocifs pour la planète, notre santé et notre porte-monnaie ! Car oui : vous le payez cet emballage et dans beaucoup de cas : l’emballage coûte plus cher que le contenu… absurde non ?

Je sais aussi que nous faisons de notre mieux et que les journées sont une course perpétuelle mais des solutions existent et je vais vous en donner une qui existe près de chez moi et peut-être près de chez vous aussi :

Le camion de vente en vrac de produits locaux et en vrac. Cela n’existe pas vous pensez ? et bien si… Dans la région de Milly la Forêt, Chrystelle propose ce service qui vient au plus près de chez vous et vous facilite la vie :

Vous pourrez y trouver des produits alimentaires variés, des boissons (amenez vos contenants) et des astuces pour ne pas avoir d’emballage dans votre poubelle.

Bref, c’est simple, cela nous fait gagner temps et argent. On préserve la planète. On fait vivre le commerce local… et en plus Chrystelle est super gentille alors… What else ?

Voici le lien pour savoir où la trouver dans la semaine :

https://www.facebook.com/aubonheurduvrac/

La défense des océans passe aussi par la terre…

L’océan, origine de la vie sur Terre, dont nous dépendons tous (même si on est loin dans les terres…) se meurt.

Nous croyions à tort que les océans et mers du globe avaient des ressources infinies, que nos pollutions étaient absorbées et puis « zoup » plus rien. Bref, un lieu magique auquel on ne devait aucun respect…

Nous devons bien nous rendre compte que nous habitons une planète ronde (les quelques sceptiques à ce sujet ne doivent de toute façon pas lire ce blog… ou ne pas lire du tout…). Ce qui signifie que si on pollue à un endroit, cela finira par faire le tour de notre belle Terre. C’est assez grossièrement schématisé mais bon au moins je comprends ce que j’écris !

Que nous soyons marins ou terriens (même parfois très éloignés des côtes), nous devons comprendre que toutes les pollutions finissent dans les océans. L’humanité (qui ne mérite pas de majuscule), prend l’Océan (lui en mérite une) pour une poubelle, un égout qui peut tout absorber : STOP!

C’est ici que nous pouvons tous agir. Et quand je dis tous c’est TOUS.

Je prends un autre exemple à mon niveau : j’achète un jean qui provient de là-bas très loin :

  • fabrication : coton irrigué et traité par de multiples produits, eux-mêmes rejetés dans la rivière pas loin qui va se jeter dans le fleuve qui va finir à la mer. Question : où finit le produit polluant qui va tuer toute vie sur son passage ?
  • transport : souvent par voie fluviale donc via gros cargos qui « biberonnent » des tonnes de mazout lourd (le plus polluant)
  • utilisation : j’achète mon super jean bourré de produits pas nets et je le lave : une partie de ces produits partent avec l’eau de lavage vers la station d’épuration qui se rejette dans la rivière… je continue ?

Bref, on peut acheter moins, peut-être de meilleure qualité, peut-être essayer d’en trouver en France : pas simple et un peu plus cher mais il devrait durer plus longtemps et faire tourner le commerce local : yes we can !

Un autre exemple ? On a tous vu ces vidéos atroces montrant tortues et autres mammifères marins asphyxiés par des sacs plastiques ou piégés dans les filets dits « fantômes » car abandonnés ou perdus par les chalutiers. Là encore, nous avons un rôle : tous les déchets plastiques proviennent de la terre et de notre consommation.

Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. Donc si nous arrêtons d’acheter certains objets inutiles, les fabricants arrêteront d’en produire car cela ne rapportera plus d’argent. C’est toujours la même histoire : ce qui est produit, l’est pour être vendu et c’est tout.

Parmi les acteurs incontournables qui participent à la défense des Océans, je citerai SEA SHEPHERD (littéralement Berger de la mer). Cette association internationale créée par le Capitaine Paul Watson œuvre pour la défense de toutes les espèces marines au travers de campagnes et actions diverses et ce tout autour de la planète. De la défense des baleines en perturbant le plus possible les pêches illégales en passant par la « récolte » des filets fantômes en Méditerranée (ces filets qui, perdus ou abandonnés, tuent des millions d’animaux sans distinction en restant « actifs » au fond de la mer…).

Les bénévoles de cette association sont très actifs sur les mers mais aussi sur terre avec des campagnes de sensibilisation et d’information. Des groupes sont constitués partout sur le territoire et il y en a un certainement non loin de chez vous ! Intervenir dans les écoles, dévoiler ce qui se passe sur les océans, échanger : leur travail est remarquable et vous vous apercevrez que même loin des côtes : vous avez aussi un rôle à jouer !

N’hésitez pas à les contacter et à visiter leur site :

https://www.seashepherd.fr/